Suite à l’article « signatures d’ancêtres » du blog « Généalogie & ADN » de Greg Wolf. J’ai repris les actes en ma possession pour relever qui savait écrire pour les signer. Cela permet de donner des indications sur leur niveau d’instruction, si leur métier a une incidence, s'il y a une continuité familiale sur le fait de savoir le faire.
Je vais utiliser sa trame pour présenter mes ancêtres PELTIER qui m’ont offert le plus de matière et ainsi voir comment a évolué leur calligraphie.
Génération 7 : PELTIER François Allain (1765-1837)
PELTIER François Allain était laboureur à Pacé (Ille-et-Villaine). La signature vient de l’acte de son second mariage en octobre 1806 avec Anne TOUFFET. Il a 41 ans et Anne 29 ans, elle décédera 10 mois plus tard des suites de la naissance de leur fils François. Il se remariera en 1809 avec CHOUAN Perrine (20 ans).
Génération 6 : PELTIER François (1807-1875)
François PELTIER, qui n’a pas connu sa mère, reste à Pacé auprès de son père. Cette signature est au bas de son acte de mariage avec LOUAZON Perrine Julienne en 1836. Lors de cet évènement, il est journalier. Je trouve qu’il a une belle écriture.
Génération 5 : PELTIER François Julien (1842-1915)
PELTIER François Julien, encore un François, part s’installer à Rennes pour exercer son métier de menuisier. Il déclare ne pas savoir signer à son mariage 1874 avec MICAULT Anna. Il apprend ensuite à écrire, son métier devant surement l’obliger à rédiger et faire des plans. Il appose sa signature sur l’acte de décès de sa belle sœur en 1882.
Génération 4 : PELTIER Ernest (1879-1931)
PELTIER Ernest est né à Rennes en 1879. Il épouse DELOUYE Philomène à Muzy dans l’Eure en Septembre 1904 et signe l’acte de mariage. Il est employé de Chemin de Fer et vient travailler et s’installer à Saint-Cyr-l’École (Yvelines). Cette signature a été apposée sur l’acte de naissance en 1912 de sa fille Suzanne.
Génération 3 : PELTIER Suzanne (1912-2013)
Pour terminer, PELTIER Suzanne, ma grand-mère paternelle. Elle n’a pas eu une vie simple mais est toujours restée positive et volontaire. Sa signature vient de son acte de mariage avec GAUTHIER Roger en 1932 à Saint-Cyr-l’École. Elle donne naissance ensuite en 1933 et 1934 à ses deux premiers garçons. La seconde guerre mondiale éclate. Lors de l'appel, mon grand-père est réformé pour tuberculose pulmonaire. Pendant cette période un garçon (1940) et une fille (1942) viennent compléter la famille. A la sortie de la guerre, elle est veuve. Mon grand-père décédant de sa maladie en juillet 1945. Je n’ai pas connu mon grand-père paternel mais il y avait un pépé Philibert, que nous rencontrions de temps en temps, qui partageait sa vie. C’était les années 60 /70, ils avaient chacun leur domicile mais passaient de nombreux moments ensemble. Bien moderne pour l’époque. Elle est décédée en 2013, dans sa 102ème année.
Voilà, une famille qui dès le 18ème siècle savait signer. Comme nombre de mes ancêtres, ils étaient paysans mais beaucoup n’avaient pas cette capacité. Je vais continuer à recueillir les signatures de mes aïeux pour poursuivre cette petite étude pleine enrichissement.
Comments