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QUINEGAGNE Charles 1663 - 1721

Pour ce mois de février, nous retournons à Villiers-sur-Marne pour rencontrer la famille QUINEGAGNE, vigneron sous Louis XIV.

Charles QUINEGAGNE né le 5 février 1663, Louis XIV règne sur la France. Il est le fils de François, vigneron et de GUESDRON Isabelle. Il est baptisé à la paroisse Saint Christophe et il a Aubel Charles et Guilmot Angélique comme parrain et marraine.


Son acte de naissance en ligne se trouve AD94 BMS 1593-1663 page 62. La page est illisible, j’ai trouvé la date sur le relevé collaboratif sur Généanet.

Il épouse Magdeleine COMTESSE le 3 février 1712 à Villiers-sur-Marne. Ce ne n’est pas le premier mariage pour les futurs époux car Charles est veuf de Marie BERTHAULT et Madeleine est veuve d’Etienne VARLET. La cérémonie se fait en présence d’Estienne NOEL, de Simon BRUNEAU et d’Eloy CHAPELLE tous trois parents de l'époux et de Louis LEFEBVRE, oncle de l'épouse et de Rieul COMTESSE, père de l’épouse.

acte mariage Quinegagne et Comtesse
AD94 BMS 1711-1735 P14/188

Présence de la vigne en Ile-de-France


Au fil des siècles, de nombreux témoignages convergent donc qui tous vont dans le même sens, celui d'un vaste vignoble, bien entretenu, et produisant des vins de bonne qualité qui trouvaient preneur jusqu’à la Cour du roi. À l’époque classique, on ne constata pas de régression notoire de ce vignoble, bien au contraire : «Sous Louis XIV, les crus français sont de bonne qualité et les vins de Sèvres, Suresnes, Issy, Meudon, comme ceux d’Argenteuil se placent au premier rang des crus du pays. Ce sont des vins blancs dont la qualité est garantie par le choix des cépages qu'une population de vignerons soigne avec amour.»

Pourtant après le terrible hiver de 1709, qui entraina la destruction presque complète de l’ensemble du vignoble francilien, les nouveaux cépages ne furent peut-être pas tous à la hauteur des anciens. De plus, à l'approche de la révolution de 1789, les bans de vendanges furent moins bien respectés : «Le ban de vendange ayant cessé d'être une institution respectée, on cueille trop tôt en maints cantons, et l'on a davantage de vin, mais de qualité inférieure.». Donc une orientation partielle vers la quantité au détriment de la qualité.

A la fin du XVIIIe siècle, la ville de Paris offrant un important débouché, vingt quatre communes de la proche banlieue ouest de Paris consacraient au moins 20% (et parfois une part encore plus forte) de leur terroir à la culture de la vigne. Cela formait un bloc compact de vignobles implantés en particulier sur les coteaux dominant la Seine comme à Meudon, Sèvres, Suresnes ou Saint Cloud. Dans la banlieue sud les vignobles étaient également bien présents mais plus dispersés. Une quinzaine de communes atteignaient où dépassaient ce seuil des 20%, en particulier sur les coteaux des vallées de l'Orge (Epinay, Villiers, Châtres...), de l’Essonne (Corbeil, Essonnes, Villabé) ou de l’Ecole (Saint-Germain-sur-Ecole). En banlieue Est, les principaux vignobles s’égrenaient le long de la vallée de l’Yerres (Crosnes, Boissy-Saint-Antoine, Solers...), de la Marne (Villiers, Torcy, Thorigny, Dampmart, Esbly, Mareuil-Nanteuil, Varaddes...) et le long de la vallée du Morin (Villiers, La Celle...). Enfin, même au Nord et au Nord-est, régions plus froides et moins abritées des vents, les vignobles étaient plus dispersés mais ils étaient présents (Gagny, Villevaudé, Villeparisis, Cuisy...). Au Nord-Ouest, profitant de l’abri offert par de belles collines, la vigne reprenait de l'importance (à Saint-Leu, Groslay, Sannois) ainsi que le long de la vallée de la Seine (Herblay, Andresy, Triel, Vernouillet) ou de l’Oise (Eragny). Ailleurs encore, sans être aussi importante, l’activité viticole était présente un peu partout, pour peu que le sol, l’orientation ou les conditions locales s’y prêtent.


Source : Vignobles d’Ile-de-France de Gilles Ragache


​​Agenda du Vigneron


Citation « Vin soutiré en février, est toujours bien clarifié. » Travail de la vigne Février : Préparer, bouturer et ouiller La taille se poursuit mais surtout, il est temps de prélever les boutures. Dans les chais, le vin se contracte avec la baisse des températures. Il faut surveiller les tonneaux et procéder à l'ouillage, opération qui consiste à maintenir les barriques pleines par adjonction régulière de vin de même qualité, afin d'éviter toute oxydation.

Leur fils, Jean Charles Oscar naitra le 28 juillet 1715 et épousera Marie Louise BOISSEAU le 15 février 1745 toujours à Villiers-sur-Marne. Elle est la fille de BOISSEAU Claude, ancêtre du mois janvier.


Il décède le 9 septembre 1721 toujours à Villiers-sur-Marne, à l'âge de 58 ans, en présence d’Antoine GUERIN, Clément SOMMEE maître d'école et Claude NOEL.


acte décès de Quinegagne Charles
AD94 BMS 1711-1735 P98/188

Réclame d’une autre époque…




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