Une sélection de livres que mes recherches généalogiques m'ont amené à lire et qui m'ont permis de mieux comprendre la vie de mes ancêtres.
Histoire du grand vignoble d’Ile-de-France de la Gaule à nos jours
Sous l'impulsion gallo-romaine, la culture de la vigne a prospéré très vite en Gaule du Nord et notamment sur l'Ile-de-France, plateau calcaire idéal pour obtenir des vins de qualité. Grâce à une terre fertile et à un climat tempéré, ce grand vignoble a produit avec bonheur, pendant plus de quinze siècles, des vins remarquables, appréciés et demandés dans les Cours d'Europe. Ces vins trouveront leur apogée au XVIIIe siècle, ce terroir comptant alors 42 000 hectares de vignes ! Il disparaîtra au début du XXe siècle à cause de l'expansion urbaine de Paris. Cependant, en 1965 la commune de Suresnes, sur l'instigation de passionnés, va replanter de la vigne blanche. Elle exploite et entretient actuellement un hectare de vignoble ! Plus de 70 communes autour de Paris vont suivre ce mouvement de renouveau viticole. Elles sont répertoriées dans ce livre et constituent, en associations et confréries, un réseau convivial et festif fidèle au passé prestigieux du grand vignoble d'Ile-de-France.
Vignobles d’Ile-de-France – Deux siècles de viticulture (XIXème et XXème siècles)
Sous le Premier Empire, avec plus de 40 000 hectares de vigne, le vignoble d’Ile de France occupait encore un des premiers rangs dans le pays, à égalité avec celui de Bourgogne ou du Bordelais. Même s’il ne pouvait toujours prétendre lutter par la qualité avec ces deux régions il n’en produisait pas moins localement d'excellents vins. Pourtant, au fil des ans, il fut progressivement réduit à quelques hectares isolés, plus symboliques que productifs. Mais le vignoble francilien n'a jamais vraiment disparu et, de nos jours, on assiste même à une spectaculaire renaissance, tant dans Paris (Montmartre, Bercy, Vaugirard, Bagatelle...) qu’en banlieue (Suresnes, Argenteuil, Sceaux, Bagneux, Coulommiers, Nogent, Meudon...). Un peu partout, là où naguère croissaient de beaux ceps, la vigne revient en force et près de 150 vignobles ont été replantés ou réorganisés. Beaucoup d’autres sont en projet. Pourquoi et comment un des plus grands vignobles de France a-t-il presque disparu avant de renaître ? Quel est la signification de cette renaissance ? Quel avenir peut-on entrevoir pour cette nouvelle version du vignoble d’Ile de France ? C’est ce que le présent ouvrage permet de mieux comprendre. Gilles Ragache, historien, Maître de Conférences HDR en Histoire Contemporaine, diplômé de l'IEP de Paris. Avec la collaboration de Hervé Luxardo, historien, chargé de cours à l’Université de Paris III-Sorbonne.
La vigne et les vignerons - Vie Autrefois
Il y a deux ou trois grands-pères, il y a à peine 150 ans de cela, le vignoble français couvrait 2 330 000 hectares, soit presque trois fois plus qu'aujourd'hui. La vigne n'était absente que de six départements, et aussi étonnant que cela puisse paraître, les paysans-vignerons de l'Eure, du Morbihan, de l'Ille-et-Vilaine ou de la Mayenne cultivaient la vigne pour leur consommation personnelle. Dans cet ouvrage, l'auteur nous fait revivre la vie des vignerons d'autrefois avec ses peurs, ses colères, ses peines et ses joies. Peur de la grêle, peur des maladies de la vigne, le mildiou et l'oïdium, que l'on guettait sur les rosiers plantés en bout de rangée. Peur surtout du phylloxéra qui de 1863 a 1900 dévasta la totalité du vignoble français. Colère aussi, comme celle ries vignerons du Languedoc-Roussillon en 1907 et de Champagne en 1911. Mais quelle joie lorsque la vendange était belle, que les coupeuses chantaient dans les rangs de vigne en remplissant leurs seaux et que les bœufs ou les chevaux des charretiers amenaient les comportes pleines au pressoir. La vie était dure pour le paysan-vigneron, mais elle était aussi belle quand il faisait goûter son vin à ses amis. Il va sans dire que cet ouvrage, illustré de nombreux documents d'époque, est à lire sans modération !
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